Carole Achache Wikipedia

Carole Achache Wikipedia – À l’époque, elle travaillait comme photographe de plateau pour le cabinet Sautet, Losey et Tavernier. Après La Femme indienne de Cortès (Robert Laffont, 2002), La Plage de Trouville est son deuxième roman. Née à Paris en 1926, Monique Lange fut romancière, scénariste et éditrice jusqu’à sa mort en 1996.
Biographie
Parmi les proches juifs de Monique Lange se trouvaient Henri Bergson et Emmanuel Berl. Elle est née le 11 septembre 1926 à Paris. Elle a déménagé en Indochine quand elle était jeune. En 1960, elle rejoint les rangs des signataires du Manifeste des 121, une « Déclaration sur le droit à l’insubordination dans la guerre d’Algérie » appelant au renversement du gouvernement algérien.
Elle milite pour la dépénalisation et la légalisation de l’avortement et est signataire du Manifeste des 343 en 1971. Selon la couverture du magazine, “la liste des 343 Françaises qui ont eu le courage de signer le manifeste “J’ai avorté”” était publié dans Le Nouvel Observateur. Elle a écrit de nombreux livres, notamment les Poissons-chats (1959) et Les Platanes (1960), primés.
Sa biographie de 1988 sur Édith Piaf et son article de 1989 Jean Cocteau : Prince sans Royaume ont tous deux été publiés. Elle est rédactrice chez Gallimard et collabore à la revue des Temps Modernes. Au cinéma, elle a co-écrit les scénarios de Vanina Vanini (réalisé par Roberto Rossellini), La Prisonnière (réalisé par Henri-Georges Clouzot) et La Truite (réalisé par Joseph Losey). Elle a également contribué à La revue du cinéma.
Elle est la mère de l’écrivain Carole Achache, qui a écrit un portrait entraînant d’elle, Fille de (2011), et est mariée à l’écrivain espagnol Juan Goytisolo 2, avec qui elle collabore. À l’âge de soixante-dix ans, Monique Lange est décédée le 7 octobre 1996 à Paris, en France, des suites d’une crise cardiaque.
Malheureusement, en 2016, nous vous annoncions la nouvelle du décès de l’écrivaine Carole Achache, qui connaissait Violette Leduc depuis qu’elle était petite, au début des années 1960. La fille de Monique Lange est sa meilleure amie. Vendredi 17 octobre, à 19h, lors de la table ronde des commentaires des écrivains, Carole témoignera sur sa relation avec Violette.
Lorsqu’elle entre dans une pièce, celle-ci change immédiatement. Elle vous accueille chaleureusement, comme une bouilloire attendant que le couvercle soit ouvert. Elle complète le décompte. C’est un moment de paix avant qu’il ne me dise bonjour. De son côté, Carole Achache, qui a grandi avec Violette Leduc et lu son roman La Bâtarde (Gallimard, 1964), propose son propre portrait de l’écrivaine.
Selon les mots de Violette Leduc, elle « éprouve de la joie » en lisant son ouvrage. ” J’ai rencontré une écrivaine formidable. Pour moi, c’était une bizarre, une auteure secondaire. Elle se démarque vraiment. Violette reprend sa vie en main. Témoin d’une époque et de ses folies, mais aussi de son lien terrible avec sa mère.
Enfant, elle connaissait une certaine Violette Leduc, une grande amie de sa mère, Monique Lange. En 2014, la conférence consacrée aux « cinquante ans de La Bâtarde » accueille avec émotion l’histoire de Carole. (pour plus d’informations, visitez la page de la conférence sur ce site). Dans ce livre, l’auteur dresse un tableau vivant de sa mère, écrivain et amie proche de Genet et de Faulkner.
Ainsi qu’une image lucide des années 1960 et 1970. Quiconque a lu quelque chose de Monique Lange (1926-1996) n’oubliera jamais sa voix, son rythme et son style. Certes, ses écrits sont significatifs. À son insu, Le Poisson-chat de Gallimard, Les Cannibales en Sicile, La Petite fille sous une moustiquaire et Les Cabanes de bain ont tous établi des archétypes.
Quiconque a rencontré Monique Lange n’oubliera jamais son sourire contagieux ni ses cris d’excitation avant qu’elle ne soit submergée par une tristesse inextinguible. Elle a fait une cinéaste fantastique. Elle fut l’amie du cinéaste Joseph Losey pour qui elle adapta La Truite, de Roger Vaillant (Gallimard, 1964).
Comme Louise de Vilmorin, elle doutait de ses propres capacités et était intimidée par les géants littéraires qu’elle rencontrait, mais elle réussit néanmoins à produire une série de romans courts mais excellents. Elle s’investissait profondément émotionnellement dans les hommes homosexuels qu’elle qualifiait de « poisson-chat ».
Elle épousa l’un d’eux, l’écrivain Juan Goytisolo, qu’elle aimait et qui l’aimait en retour. En ce qui concerne la fixation. Carole Achache parcourt le journal de sa mère et, à partir de leurs quelques notations à la fois extrêmement détaillées et prosaïques, reconstitue une personnalité à la fois aimante et insaisissable et contradictoire et passionnée et altruiste au point qu’elle se perd souvent et égoïste au point de pouvoir blesser les autres sans même le vouloir.
Elle apparaît, elle met l’ambiance. Puis elle conclut. C’est un moment de pardon avant qu’elle ne dise bonjour. De son côté, Carole Achache, qui a grandi avec Violette Leduc et lu son roman La Bâtarde (Gallimard, 1964), propose son propre portrait de l’écrivaine. Selon les mots de Violette Leduc, elle « éprouve de la joie » en lisant son ouvrage. Pour moi, elle n’était qu’un autre auteur secondaire excentrique.
Elle se démarque vraiment. Violette reprend sa vie en main. Car, outre Genet (extraordinairement là, inattendu dans le caractère de grand frère protecteur et aimant), Faulkner et Violette Leduc, il y a Sartre et Beauvoir, il y a Marguerite Duras et Dionys Mascolo. Carole Achache écrit sans se sentir à l’aise.
Mais nous lirons aussi ce livre clair pour avoir une idée de ce qu’était la population infantile des années 1968. Donc beaucoup de bévues, de passions passagères, mais aussi un énorme appétit d’aventure, de découvertes culturelles et une véritable quête de soi. Film, théâtre, musique et road movie américains.

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